Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, les manifestations pour dénoncer la cherté de la vie se multiplient à l’initiative des organisations des droits de l’Homme et des partis de l’extrême gauche. Retour sur un phénomène dont les chefs de file ne sont malheureusement ni les partis ni les syndicats. Mohammédia.
Dans cette ville côtière située à quelque trente Km de Casablanca, la dernière hausse du prix de l’eau n’a pas été du goût de la population. Depuis quelques jours, des femmes, mères de familles, se regroupent devant le local de la Lydec, brandissant des factures qu’elles jugent exorbitantes pour leurs maigres bourses. Elles habitent dans la partie pauvre de la ville, la “Aâliya” (la haute) qui regroupe les endroits les plus précaires de Fdala : Derb Meknès, Derb Marrakech, Saâda et Errachidiya. Ajoutée aux autres augmentations qui ont touché produits de base et transport public, la dernière hausse du prix de l’eau a porté un coup fatal à ces ménagères désargentées. «Nous n’avons pas encore acheté les fournitures scolaires pour nos enfants. Et voilà que la Lydec nous assomme avec cette augmentation», crie cette femme. «Comment allons-nous faire pour joindre les deux bouts avec la rentrée scolaire, le Ramadan, l’aïd et la fête du mouton qui pointe à l’horizon ?», s’interroge une autre.
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salam