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| la conjoncture national de 2007 | |
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hind82
Nombre de messages : 1355 Localisation : salé-tabriket Date d'inscription : 05/10/2006
| Sujet: la conjoncture national de 2007 Mer 2 Jan - 18:02 | |
| En 2007, l’économie nationale a fait preuve d’une grande capacité d'adaptation et d'absorption des chocs qui ont marqué la conjoncture économique sur les plans national et international. Ainsi, en dépit des conditions climatiques défavorables et du renchérissement des cours des matières premières, en particulier le pétrole et les céréales, le rythme de progression du PIB hors agriculture à prix constants est passé de 5,6% au cours du premier trimestre à 6,2% au deuxième et à 6,5% au troisième, selon les comptes trimestriels publiés par le HCP. De ce fait, le Maroc est assuré d’une progression du PIB d’au moins 2,5% au terme de l’année, portée par des dynamiques positives observées dans les différents secteurs d’activité. • Quant aux échanges commerciaux du Maroc avec le reste du monde, les contreperformances de la production céréalière, conjuguées à une flambée sans précédent des cours sur les marchés internationaux, et une demande soutenue de la demande des entreprises en biens d’équipement (+18,2%) et demi-produits (+17,5%) ont pesé lourdement sur la balance commerciale qui s’est creusé de 33% à fin octobre 2007, en dépit de la stabilité de la facture pétrolière. • La facture céréalière (blé, orge et maïs) s’est établie à fin octobre 2007, à 10,7 milliards de dirhams, en hausse de 6,3 milliards de dirhams par rapport à la même période de l’année précédente. • Après avoir progressé, au terme des trois premiers trimestres de 4,7%, les exportations ont par la suite connu une tendance appréciable début du quatrième trimestre pour enregistrer une hausse de 7,3% à fin octobre 2007, en grande partie grâce à la progression des ventes à l’étranger des produits phosphatés (+21,7%), des fils et câbles (+23,2%) et de certains produits agricoles, notamment les tomates fraîches (+50%), les fruits frais (+25,7%) et les légumes frais (+18,9%). • Concernant les autres postes de la balance des paiements, les recettes voyages se sont chiffrées à 49,5 milliards de dirhams (+12,8%), dépassant les transferts des MRE qui ont avoisiné, à fin octobre, les 46 milliards de dirhams, en augmentation de 16,6% par rapport à la même période de l’année précédente. Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont totalisé 26,1 milliards de dirhams. C’est ainsi que les avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib ont atteint 185,3 milliards de dirhams, en progression de 6,3% par rapport à fin octobre 2006. • La situation des finances publiques demeure en amélioration à fin octobre 2007, en raison notamment de la bonne tenue des recettes fiscales (+19%). En parallèle, les dépenses ordinaires ont connu une nette progression (+10,1%), attribuable essentiellement à l’aggravation des charges de la compensation (+26,6%) occasionnée par le soutien des prix des produits pétroliers et de certains produits de base. Dans ces conditions, le solde budgétaire a été excédentaire de 6,6 milliards de dirhams à fin octobre 2007. • Sur le plan monétaire, le rythme de la création monétaire est passé à fin octobre de 11,6% en 2006 à 13,7% en 2007 par rapport à la fin de l’année précédente. Cette évolution s’explique en grande partie par la forte hausse des concours à l’économie (+21,6%). De son côté, la Bourse de Casablanca a consolidé son trend haussier annuel à la faveur des bons résultats semestriels affichés par les entreprises cotées.source:http://www.finances.gov.ma | |
| | | mido0005
Nombre de messages : 558 Age : 40 Localisation : France Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: la conjoncture national de 2007 Mer 2 Jan - 18:05 | |
| salam merci pour l article mais juste fait attention car c un discours de notre gouvernement | |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 937 Age : 41 Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Salam Ven 4 Jan - 14:03 | |
| Salam Merci hinde pour l'article je l'ai tout lis , c'est bien de connaitre les résultats de notre économie, surtout avec la flombée du prix du pétrole et du blé, mais et faisant confiance à l'article on pourrais féliciter le gouvernement pour cette performence mais par contre j'aurai aimé avoir plus d'info sur les charges d'investissement de pays car on a expliqué les dépenses par le charges de compensation qui se sont élevé mais on ne sais pas ce q'on est de l'investissement qui est normalement le pourquoi de nos taxes Salam | |
| | | hind82
Nombre de messages : 1355 Localisation : salé-tabriket Date d'inscription : 05/10/2006
| Sujet: un autre discours à la demande de mahdi Ven 4 Jan - 15:07 | |
| La faillite du commerce extérieur marocain
« Sur le plan des échanges extérieurs, le rythme d’évolution de la demande étrangère adressée au Maroc a décéléré au premier trimestre 2007 (6%, en variation annuelle, contre 11,2%), subissant les effets d’un environnement international relativement moins porteur. La vigueur plus importante des importations (+15%) par rapport aux exportations (+1,2%), au cours des cinq premiers mois de 2007, s’est traduite par un creusement du déficit commercial beaucoup plus important que l’année passée (33,3% contre 6,2%) et un recul du taux de couverture de 6,8 points, pour s’établir à 50,1% ». Voilà ce que dit le Haut commissariat au plan dans sa note de conjoncture de juillet. La dégringolade du commerce extérieur est donc un fait avéré, et ce n’est pas une ondée de passage. Driss Jettou n’en parle que très furtivement parce que c’est un résultat indéfendable. Le Maroc n’a pas grand-chose à vendre à l’extérieur et quand il y a quelque chose à vendre, il ne sait pas comment le commercialiser. La politique industrielle qui a subi les effets des lobbies pour maintenir en perfusion des industries malades comme le textile, a fini par laminer le commerce extérieur du Maroc. Le processus était enclenché depuis longtemps. Il sera très difficile de s’en sortir. Le gouvernement doit en assumer toute la responsabilité. Le Maroc devient de plus en plus dépendant du tourisme et des transferts des MRE pour équilibrer ses comptes, ce qui un véritable danger.
L’amélioration des recettes touristiques et des transferts des MRE a permis d’alimenter les disponibilités en devises. Les avoirs extérieurs nets pourraient, ainsi, couvrir l’équivalent de près d’un an d’importations de marchandises. Par ailleurs, la consolidation de ces avoirs, associée au raffermissement de 27,2% des concours à l’économie, a engendré une expansion de 19,9% de la masse monétaire, en glissement annuel, au terme des cinq premiers mois de 2007.
Pour ne rien arranger pour le gouvernement et donc pour Driss Jettou qui vient de présenter le bilan de « son » gouvernement, le Au premier trimestre 2007 n’a pas été favorable à une défense de bilan facile. L’activité économique a décéléré par rapport à la même période de l’année précédente, consécutivement à une faible performance des activités primaires et à un environnement international relativement moins porteur. La valeur ajoutée agricole a accusé un fléchissement de 18%, en variation annuelle, pâtissant, essentiellement, d’une chute de la production végétale. L’activité d’élevage ne s’est que légèrement repliée, malgré l’insuffisance du couvert végétal et le renchérissement des aliments de bétail. La production nationale de la pêche côtière et artisanale a également baissé (-6,6% en volume), au cours des cinq premiers mois de 2007, attribuable particulièrement au fléchissement de 7,3% des débarquements du poisson pélagique et à une diminution de 4,5% des poissons benthiques.
A l’inverse, les autres secteurs ont maintenu leur orientation favorable, comme en témoigne le profil ascendant des indicateurs synthétiques de conjoncture. L’industrie a conservé son élan de croissance. Les exportations des produits finis de consommation et des biens d’équipement se sont inscrites en hausse de 5,1% et 13,1% respectivement, durant les cinq premiers mois de l’année en cours.
La vigueur de la demande intérieure a continué de soutenir l’activité de construction et les secteurs qui lui sont liés. Ainsi, les ventes de ciment ont crû de 19,9%, en variation annuelle, au cours des cinq premiers mois de 2007, corroborant le rebond de 33% des crédits à l’immobilier.
L’activité minière est restée dynamique, profitant d’une relance de la demande étrangère adressée au secteur. Le raffermissement des exportations de phosphate brut de 15,2%, à fin mai 2007, s’inscrit dans ce sens. Quant à l’évolution du secteur énergétique, elle a subi l’effet conjugué de l’amélioration de la production d’électricité (6,8%) et du recul des activités de raffinage (-9,8%).
Pour leur part, les activités tertiaires se sont maintenues à leurs rythmes ascendants au cours du premier trimestre. Le secteur des transports a été stimulé par le dynamisme des différents modes de transport, notamment l’aérien qui a affiché une augmentation de 15,4%, au cours des cinq premiers mois de l’année. Les services marchands liés à la restauration et à l’hôtellerie ont, à leur tour, tiré profit des performances des activités touristiques. Les nuitées globales et les recettes touristiques ont réalisé des améliorations respectives de 7,7% et de 8%, en variations annuelles.
Globalement, le PIB, hors agriculture, a enregistré une progression de 5,4%, en glissement annuel, au premier trimestre 2007. Cette tendance devrait se prolonger à un rythme plus prononcé sur le restant de l’année. Au troisième trimestre, il pourrait atteindre 5,6%, situant ainsi la croissance économique globale à 1,9% pour ce même trimestre.
La consommation des ménages, quoiqu’en ralentissement par rapport à l’année précédente, a continué de soutenir la croissance nationale, au cours de cette période. L’amélioration du marché du travail, les baisses d’impôt décidées pour 2007, la consolidation des revenus extérieurs, le renforcement des crédits à la consommation et une inflation relativement modérée (2,1% à fin juin 2007, contre 2,9% un an plus tôt) expliquent, pour l’essentiel, cette évolution. Pour sa part, la cadence de la consommation publique s’est sensiblement accélérée, suite à une hausse des dépenses de fonctionnement de 20,2% à fin avril.
Quant au budget de l’Etat, le ralentissement de la croissance économique en 2007 et la poursuite de la hausse des cours du pétrole sur le marché international ont resserré légèrement l’étau sur les finances publiques. Au terme des quatre premiers mois de l’année, les dépenses budgétaires ont augmenté de 29,6%, en variation annuelle, sous-tendues par un renforcement des dépenses de fonctionnement et d’investissement. Les recettes budgétaires n’ont augmenté que de 20,4%, malgré le dynamisme des recettes fiscales. Ainsi, le solde budgétaire a affiché un excédent temporaire en nette régression, évalué à 2,8 milliards de Dh, contre 5,6 milliards une année auparavant.
Au niveau du marché boursier, la performance semestrielle de l’indice MASI a nettement fléchi, au deuxième trimestre 2007, après une période de correction des cours à partir du 9 mai. Le gain global est revenu à 21% au premier semestre. Le chiffre d’affaires a nettement augmenté, notamment au deuxième trimestre. En effet, la correction du marché des actions s’est accompagnée d’une nette augmentation du volume des transactions, suite aux mouvements de prise des bénéfices et aux craintes que la baisse des indices perdure. Le chiffre d’affaires généré a plus que doublé, en glissement annuel. | |
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